J'demande une de plaisanterie L'amour est mort au fond d'mon Et sa rage qui ressuscite A quoi ça sert d'aimer, si c'est pour finir Attendre de l'aide d'un égoïste, j'préfère sur mes soucis J'ai vu des qu'j'aimais, me blesser dans mon amour propre Des gens que jamais j'aurais pu décrire ou Gros un tas d'blessures, par des handicaps J'suis étincelle dans l'ombre, toi t'en dis quoi ? fais des tas de mesures sans pour autant trouver les bonnes Une tonne d'efforts sans autant changer la donne J'me suis recroquevillé, gaspillé, éparpillé Dans mes délires alcoolisés, des tas d'billets Contraint de dealer, normal quand les poches vidés Tu crèves la dalle c'est pas les hyènes qui t'invitent dîner un spliff, tu fais ner-tour, le seul qui reste, choqué Par les critiques surtout quand on fait d'un peu d'bonté T'es la proie qu'on pense aveugler, qui arrête pas d'donner J'veux lâcher prise parce que les pouces qu'arrêtent pas d'gonfler Dans nos ghettos t'es convoité pour tu mets d'côté On t'sollicites t'es au top ensuite on t'laisse tomber Téma nos renps si ils ont souffert après années De loyaux services ont leur a dit de débarrasser Que l'Afrique regorge d'indigènes, putain qu'est-ce que t'en sais C'est l'racisme est d'autant plus noir j'ai pris la peine J'vous en grave mais j'ai mes torts Les regrets m'rongent de l'intérieur mais j'ferai pas à mes profs A d'investigation, j'avais souvent des mauvaises notes J'me bousillais sur du sang d'encre, sans me soucier de celui d'ma d'un cœur cagoulé, épuisé vu l'trajet Ni mon reup, ni ma reum venus en France pour danser Résident, Paris Centre, beau Dans un appart', un peu plus grand local poubelle tout ça, tes souvenirs, des beaux j'en garde beaucoup Dis toi qu'j'ai du vécu et qu'la hass ça forge mieux coups Maman n'a fait qu'assumer son foyer, anxieuse sans Du coup tu nous as quitté que c'était pour toujours Au moins, il reste le malgré l'choc toujours debout A ça tu nous manque mais pour le reste on gère c'est cool Ça blesse évidemment, ça toujours d'une pierre deux coups Si j'laisse couler mes larmes quasi-trempé jusqu'au cou Plus l'temps passe et plus j'divague, d'ici 5 ans plus d'colonne Suis-je né sous une bonne ? J'en sais j'suis pas astronome Les faits divers s'banalisent, à tel point qu'on en les keufs passent dans les fours, c'est pour ravager la récolte Akhi, des fois j'ai limite d'pleurer Quand l'cœur sur la main suffit juste d'un impact pour te l'briser Traumatisé, par l'manque de d'hospitalité Ma'lish, à la rigueur y a pas d'acquis brutalité
C'était l'époque où y'avait rien donc on faisait par nous mêmes A trop négliger les conseils des grands regarde où ça mène C'était où j'allais les mains vides à l'école Faut que tu saches petit que je parle à cœur ouvert
C'était l'époque où y'avait rien donc on faisait tout par mêmes A trop négliger les conseils des grands regarde où ça mène l'époque où j'allais les mains vides à l'école Faut que tu petit frère que je parle à cœur ouvert
90 j'ai posé l'pied à Charles de Gaulle La grand mère restée au bled j'en ai encore la de poule J'voyais des blancs que c'était le Paris-Dakar Et puis de en temps j'courais après les camtars Il en fallait peu pour un grand sourire Il a fallu que j'vienne ici découvrir Qu'il y a de sauvages que dans ma brousse J'ai vu des surins des trousses Des mecs sereins avoir la Et des après mes trousses Puis l'sort d'un a qui on avait dit "Va, deviens !" La réussite est quand tu pars de rien Foutue pièce d'identité, elle sert que lorsqu'on nous J'en prends le soin et dessus mes joints C'est l'récit d'un jeune black trop stressé, C'est l'récit d'un jeune black pressé, d's'engraisser Je m'y ferai jamais c'est comme graille avec leur foutue deux heures de travail pour un foutu bout d'chèque A cœur ouvert anesthésie J'préfère prévenir, il se pourrait bien qu'il y ait des odeurs Ces derniers temps il est noir, sombre Blessé par des proches qui aimeraient m'voir Et moi j'les aide en à petit feu Qui deviendra peut-être une flamme que n'pourra jamais éteindre C'est une des nombreuses choses je pense Quand j'me r'trouve face à moi même mais quand je danse C'est une des nombreuses auxquelles je pense Quand j'me r'trouve face à moi même j'vous fais la Mais j'continue mes virées nocturnes l'excès, Trimballe ma carcasse les sarcasmes Reufrè, j'fais mon propre reflet Mon a du mal à suivre, reste bloqué dans mes regrets Toujours en pour mieux voir venir les te-trai Immunisé, insensible depuis le Depuis des Mordacs là où les corps d'hommes forts gisaient Poto, plus j'grandissais, plus mes rapetissaient Pour éviter d'toucher l'plafond j'me serais bien amputé affinité avec ce foutu banquier J'avais à faire à lui que me dire que mon compte est bancal La banqueroute, vous pas choisi la bonne route Monsieur l'GP-Hass mais l'essentiel c'est d'avoir d'bonnes roues
C'était l'époque où y'avait rien donc on faisait tout par nous A trop les conseils des grands regarde où ça nous mène C'était l'époque où j'allais les vides à l'école Faut que tu saches petit frère que je parle à ouvert
C'était l'époque où y'avait rien donc on faisait tout par nous A négliger les conseils des grands regarde où ça nous mène C'était l'époque où j'allais les mains à l'école Faut que tu saches petit frère que je à cœur ouvert