Le d'ames, Coeur de larmes, a jamais damne Divinne passerelle des sanctifie de longevite Un retirement loin des mortels Le lanceur Vague ame pour l'eternite... J'ai decouvert le secret, la mere nourriciere Le "generateur" de l'humanite.
L'etrange noir, l'attraction du mal de... l'obscurite. Ou l'ame des hommes En corps a pour l'immortalite.
d'ames a l'infini Dans ta parade traine Le de la fin de ta vie.
Le d'ames...
Divinne passerelle des sanctifie de longevite Un retirement sordide des mortels Le d'ames de larmes, a jamais damne
Passerelle du aux enfers destructrice de sterilite Dans un jet de les ames
J'ai decouvert le secret, la mere nourriciere Le "generateur" de l'humanite. L'etrange trou noir, du mal de... l'obscurite. Ou l'ame des hommes En a corps pour l'immortalite.
d'ames a l'infini Dans ta infernale, traine Le de la fin de ta vie.
Un morne et livide Se farde de noir pour te Lapides le jet d'ames immobiles Que ta surhumaine a engendre
Au du sagittaire Lance les mortes Ou les etoiles Du vers les tenebres
Le d'ames...
Passerelle du aux enfers Puissance de sterilite Lances les
2.
Sers-toi de ton ame, laisse ton infame Dechet corporel dont le t'a dote. Cours vers un ailleurs, attendri par Ou les de l'esprit orchestre... cette symphonie. ton envol pour les cieux En maitre du immortel Prends ton envol pour Dieu Et redonne au mal un eternel
Moi de chair, j'ai cru discerner Repondre a l'anatheme, verites. J'ai grandi infirme, n'osant Connaitre un jour, le
ton envol pour les cieux En maitre du temps Prends ton envol pour Dieu Et redonne au mal un eternel
a la menace, j'ai penetre le sas Monolithes en fusion, le soleil Sans je m'envole du bord de la nacelle
Moi de chair, j'ai cru discerner Repondre a l'anatheme, verites. J'ai infirme, n'osant imaginer un jour, le secret Connaitre un jour, les reponses de l'hostie consacre.
Moi de chair, j'ai cru discerner a l'anatheme, d'inavouables verites. J'ai grandi infirme, n'osant un jour, le secret.
Avec detachement, separes-toi de cette carapace originelle du peche de l'Eden Apparais du cosmos, en du temps du mal, redonne vie au neant. Bouleverse le Cronos de ta science l'enfant souille, bannie... estropie de nazareth. Prends ton envol les cieux En maitre du immortel Prends ton envol joindre Dieu Et redonne au mal un eternel
De l'intuition des astres, secret un mage Furtif a la menace, j'ai le sas Monolithes en fusion, defiant le Sans plume je m'envole du bord de la
Moi de chair, j'ai cru discerner a l'anatheme, d'inavouables verites. J'ai infirme, n'osant imaginer un jour, le secret Connaitre un jour, les reponses de l'hostie consacre.
Moi l'etre de chair, cru discerner a l'anatheme, d'inavouables verites. J'ai infirme, n'osant imaginer un jour, le secret.
Avec detachement, separes-toi de carapace charnelle Proie originelle du de l'Eden Apparais du cosmos, en du temps du mal, redonne vie au neant. Bouleverse le Cronos de ta science Redevient souille, banni... estropie de nazareth.
du mal, "je t'en prie", redonne vie au neant.
3. Courtisane
Voici le troupeau des tordeuses de hanches. Fuyez des palais combles par les barbares. Tas de en rut avaleuses de lezards, Vos crix voix percent les batisses du dehors. Que la nuit de joie aux profonds commence ! Mille lueurs folles dans le luxe.
de sexes baveurs sans gestes ni paroles.
Courtisane syphilitique, tu la danse Tes laquais dechirant la aux fesses cascadantes.
de salete, bouche epouvantable.
En contorsion desarticulees, nuit ardente, Le corps a de sublimes decadences.
Tel un ange, fouille le ventre de femme, Caresse sa en d'horribles pressions. Et tel un rasoir sur la d'un enfant, Asphyxie ta infame.
syphilitique, eperdue d'argent, Sois assez basse repandre ton poison. Que bien faire de ton ame en loque ! Aux yeux perdus, aux si lointains... Tu retiens dans tes prunelles noires, et gisant quasi morte, Le flux de ce mal qui coule en tes veines. Ta tete et tes deux seins seront jetes... les morts, Ils glaceront a jamais les des griffeurs de ton corps !
Affreuse, recouvre-toi des pleurs de tes ! a mort, ils clament: . de mort, de beaute. Dans ta jouissance syphilis nous a fauches. Dame syphilis... a fauches. de mort, de beaute.
4. Impermanence et
L'essence de la vie n'est que tes cierges avant de baillonner tes enfants Que ta descendance s'eteigne comme une braise de Delivres ces oiseaux momifies de cage Carresses d'emotion jonches de marbre
Que nos vies s'enduisent de douleur Je ne plus survivre a ce monde a venir
Ou ? A sert-on ? Quelle est de l'etre ? Je supplie Dieu ne me dit plus non ! Rassure nous sur ces qui nous hantent Si tu nous a cree, pourquoi nous laisser
La entre le bien et le mal Cette atroce faculte de pouvoir Le primum movins, l'absence du Cette impossibilite de ne avancer, toujours trebucher, s'effondrer.
Le Seigneur de mon ego qu'illusion Pourquoi nous laisser sans reponse Je ne peux plus supporter meme d'exister Bafouons notre Foi en ton Prier n'exauce meme mes peches
le spleen, la glaciale approche du neant L'habile imagination d'une de croyants Tu nous as donne une reponse dans la fuite Il faudra bien un que douleur s'amenuise
J'ai enfin trouve le calme et la Qui precede le La de tout etre qu'impermanence et illumination
5. Les de Satan
O Toi, le plus savant et le plus des Anges, trahi par le sort et prive de louanges, O Satan, prends de ma longue misere !
O Prince de l'exil, a qui l'on a tort, Et qui, vaincu, toujours te plus fort,
O Satan, prends pitie de ma longue !
Toi qui sais tout, roi des choses souterraines, familier des angoisses humaines,
O Satan, prends de ma longue misere !
Pere adoptif de ceux sa noire colere Du paradis a chasses Dieu le Pere,
O Satan, pitie de ma longue misere ! O Toi qui de la Mort, ta vieille et amante, Engendras l'Esperance, - une folle !
O Satan, prends pitie de ma misere !
Gloire et louange a toi, Satan, les hauteurs Du ciel, ou tu regnas, et dans les De l'Enfer, ou, vaincu, tu en silence ! Fais que mon ame un jour, l'Arbre de Science, de toi se repose, a l'heure ou sur ton front Comme un Temple ses rameaux s'epandront !
6. La du Gvaudan
Tapie dans l'ombre nuit sauvage contrepoids d'animalite dressee Dressee contre A pas de loup elle se Courbant son ossature d'une divine Filant tel le feu follet au milieu des Ou son bleute entoure un regard de saphir cisele
Druidesse, defie les pieges a tendus a l'encontre de ton elegance Car l'homme effraye s'arme ton improbable existence Appeure les, toi la ideale, impitoyablement chassee Bouc emissaire, de sortileges ancres dans le passe Memoire de nos ancetres, terrorises par la
La druidesse du Gevaudan tranforme son corps en Ses crocs sa peau d'ecorce de rose Rude accouchement d'un necrose Devorante renaissance d'un sang et souille
La druidesse du se regenere de sagesse et d'immobilisme Enluminant ses de dorures gaeliques Offrant a la nature son comme "force de vie" canalise la Bete en chacune de nos folies<> Faisons appel aux rudiments des techniques de chasse Druidesse, defie les a loups tendus a l'encontre de ton elegance Car l'homme s'arme contre ton improbable existence Appeure les, toi la ideale, impitoyablement chassee Bouc emissaire, agitateur de sortileges ancres dans le De nos reculees