Sers-toi de ton ame, ton corps infame corporel dont le monde t'a dote. Cours vers un ailleurs, par l'horreur Ou les meandres de orchestre... sinueuse symphonie. Prends ton envol pour les En maitre du immortel Prends ton envol pour Dieu Et redonne au mal un sourire
Moi l'etre de chair, j'ai cru Repondre a l'anatheme, verites. J'ai grandi infirme, n'osant un jour, le secret
Prends ton envol pour les En maitre du temps Prends ton pour joindre Dieu Et au mal un sourire eternel
Furtif a la menace, penetre le sas Monolithes en fusion, le soleil plume je m'envole du bord de la nacelle
Moi de chair, j'ai cru discerner a l'anatheme, d'inavouables verites. J'ai grandi infirme, imaginer Connaitre un jour, le un jour, les secretes reponses de l'hostie consacre.
Moi l'etre de chair, cru discerner a l'anatheme, d'inavouables verites. J'ai infirme, n'osant imaginer un jour, le secret.
Avec detachement, separes-toi de cette carapace originelle du peche de l'Eden Apparais du cosmos, en du temps du mal, redonne vie au neant. Bouleverse le Cronos de ta science Redevient l'enfant souille, bannie... de nazareth. Prends ton envol pour les En du temps immortel Prends ton pour joindre Dieu Et redonne au mal un sourire
De l'intuition des astres, secret un mage Furtif a la menace, j'ai le sas Monolithes en fusion, le soleil Sans plume je du bord de la nacelle
Moi l'etre de chair, cru discerner a l'anatheme, d'inavouables verites. J'ai grandi infirme, n'osant Connaitre un jour, le Connaitre un jour, les reponses de l'hostie consacre.
Moi l'etre de chair, cru discerner a l'anatheme, d'inavouables verites. J'ai grandi infirme, n'osant un jour, le secret.
Avec detachement, separes-toi de cette carapace Proie originelle du peche de Apparais du cosmos, en maitre du du mal, redonne vie au neant. Bouleverse le Cronos de ta analphabete Redevient souille, banni... estropie de nazareth.
Createur du mal, "je prie", redonne vie au neant.
3. Syphilitique
le troupeau roux des tordeuses de hanches. Fuyez des palais morts par les barbares. Tas de en rut avaleuses de lezards, Vos crix sans percent les batisses du dehors. Que la nuit de joie aux profonds commence ! Mille lueurs ruissellent dans le luxe.
Hagards de baveurs sans gestes ni paroles.
syphilitique, tu orchestres la danse Tes laquais dechirant la reine aux cascadantes.
de salete, bouche epouvantable.
En desarticulees, danse nuit ardente, Le ouvert a de sublimes decadences.
Tel un ange, fouille le ventre de femme, Caresse sa poitrine en pressions. Et tel un rasoir sur la d'un enfant, ta nichee infame.
Courtisane syphilitique, d'argent, assez basse pour repandre ton poison. Que peut-on bien faire de ton ame en ! Aux perdus, aux blancs si lointains... Tu retiens dans tes prunelles noires, pale et quasi morte, Le flux de ce mal livide qui en tes veines. Ta tete et tes deux seront jetes... les flancs morts, Ils glaceront a jamais les doigts des griffeurs de ton !
Affreuse, des pleurs de tes maudits ! a mort, ils clament: . de mort, de beaute. Dans ta jouissance syphilis nous a fauches. Dame syphilis... a fauches. de mort, de beaute.
4. et Illumination
L'essence de la vie n'est que Souffles tes cierges de baillonner tes enfants Que ta descendance comme une braise de sang Delivres ces oiseaux de leur cage d'emotion jonches d'ames de marbre
Que nos vies d'agenouilles de douleur Je ne veux survivre a ce monde a venir
Ou ? A quoi ? Quelle est de l'etre ? Je t'en Dieu ne me dit plus non ! Rassure nous sur ces qui nous hantent Si tu nous a cree, pourquoi laisser deriver
La entre le bien et le mal Cette faculte de pouvoir rever Le primum movins, l'absence du Cette impossibilite de ne avancer, Sans trebucher, s'effondrer.
Le de mon ego n'est qu'illusion Pourquoi nous laisser sans reponse Je ne peux supporter l'idee meme d'exister Bafouons notre Foi en ton n'exauce meme plus mes peches
Es-tu le spleen, la approche du neant L'habile d'une poignee de croyants Tu nous as donne une reponse dans la fuite Il faudra bien un que douleur s'amenuise
J'ai trouve le calme et la serenite Qui precede le La de tout etre qu'impermanence et illumination
5. Les de Satan
O Toi, le savant et le plus beau des Anges, Dieu par le sort et prive de louanges, O Satan, prends pitie de ma longue !
O Prince de l'exil, a qui a fait tort, Et qui, vaincu, te redresse plus fort,
O Satan, prends pitie de ma misere !
Toi qui sais tout, roi des choses souterraines, Guerisseur des angoisses humaines,
O Satan, prends pitie de ma longue !
Pere adoptif de ceux qu'en sa noire Du paradis a chasses Dieu le Pere,
O Satan, prends pitie de ma longue ! O Toi qui de la Mort, ta et forte amante, Engendras l'Esperance, - une charmante !
O Satan, prends pitie de ma longue !
et louange a toi, Satan, dans les hauteurs Du ciel, ou tu regnas, et les profondeurs De l'Enfer, ou, vaincu, tu en silence ! Fais que mon ame un jour, l'Arbre de Science, de toi se repose, a l'heure ou sur ton front Comme un nouveau ses rameaux s'epandront !
6. La du Gvaudan
Tapie dans l'ombre d'une nuit contrepoids d'animalite dressee Dressee l'humanite A pas de loup elle se Courbant son ossature souplesse divine Filant tel le feu follet au milieu des Ou son bleute entoure un regard de saphir cisele
Druidesse, defie les pieges a tendus a l'encontre de ton elegance Car l'homme effraye contre ton improbable existence Appeure les, toi la ideale, impitoyablement chassee Bouc emissaire, agitateur de sortileges dans le passe de nos ancetres, terrorises par la Bete
La druidesse du Gevaudan tranforme son en metamorphose Ses crocs dechiquetant sa d'ecorce de rose Rude accouchement d'un necrose Devorante renaissance d'un sang et souille
La du Gevaudan se regenere de sagesse et d'immobilisme Enluminant ses de dorures gaeliques a la nature son sang comme "force de vie" Elle canalise la Bete en de nos folies<> Faisons appel aux rudiments des techniques de chasse Druidesse, defie les pieges a loups a l'encontre de ton elegance Car l'homme s'arme contre ton improbable existence les, toi la proie ideale, impitoyablement chassee Bouc emissaire, de sortileges ancres dans le passe De nos reculees