Je suis enfermé, à dans ma cellule Tous les jours le café mais c'est le temps qui est soluble Ces actions que l'on regrette, ces erreurs que l'on refait Au je parle autant à mon fils qu'à mon reflet...
Je suis gelé, les verres et les hivers se rassurer les passants doivent tous penser que l'on hiberne Bercé par le son des pas et des bruits de pieces les poches Entre ce et mon chien j'me demande de qui j'suis le plus proche.
Je suis riche, ils veulent me faire que c'est une honte Comme si j'étais responsable de toute la misère du Moi j'dois à personne même si l'argent vient à manquer Ils veulent tous au fruit de l'arbre que j'ai planté.
Je suis malade mais j'préfère dire futur Mes pupilles l'aiguille d'la montre qui brille sur mon poignet À l'étroit dans mon corps j'regarde le monde par le trou serrure Les gens diront que je n'fait celui de la sécu...
Je croyant, on me reproche souvent de l'être On me reproche ma barbe j'ai la même que Jean Jaurès On me compare à des barbares auxquels je n'ai cru Les mosquées sont p'tite alors parfois j'prie dans la rue...
Je suis un peu perdu mes p'tits se remplissent d'air Nouveau venu sur mes premieres larmes déclenchent celles de mon père Une chance, auprès famille jme sens à ma place Mais je n'oublie pas que j'aurais pu naitre dans la chambre face...
Je suis seul au fond couloir, on m'demande pas mon avis J'ai de l'âge donc voilà, j'ai bien plus de rides que d'amis J'aimerais partager mes erreurs, vous faire de mes doutes Parfois j'me parle à moi pour être sûr que quelqu'un m'écoute.
Je suis épuisé, plus pour longtemps j'en suis sûr La sonnerie de téléphone, la pression élargit mes souviens pas d'la date de mon dernier fou rire Je un homme, bientôt je serais un souvenir...
Je suis là, cette terre n'est plus un mirage Je suis arrivé par bateau mais par miracle Une vie m'attends ici, bien plus calme et plus stable Ce j'ai écris "Tout va bien" au dos d'la carte postale.
Je fier mais comment vous décrire tout c'que j'ressens? je marche en ville de moins en moins de gens me ressemblent Dans l'ascenseur, je parle même plus la langue de ma À force de planter des arbres y'aura d'place pour nos racines!
Je suis fatigué, mal au dos et mal au Les rides sur mon visage me les montagnes de là où j'viens On m'a menti et c'est tard que je l'ai compris On dit que c'pays n'est pas le alors qu'c'est moi qui l'ai construit...
Je suis assis et le destin à fait relèverais jamais Dans cet océan l'impression d'avoir toujours ramé Un casse pour monter dans l'bus, aller au taf, passer leurs portes ... les m'regardent et me repondent que c'est pas de leur faute.
Je heureux jeune diplomé, esprit bétonné J'ai étonné ceux qui revaient voir abandonner Ma famille est loin d'ici, que là bas ils sont fiers Je viens de gagner le qu'avait commencer ma mère. Je suis confiant, je ma classe un peu trop pleine pour moi Et je leur tiendrai la main ce que la réussite leur ouvre les bras. J'ai compris que parfois les adultes sont paumés que les plus grandes leçons, c'est eux qui me les ont donnés. Je suis énervé, dans mon quartier, on s'ennuie loin de la ville, on écrit, on prie, on et j'ai des amis qui dealent. Mon grand frère est au chômage, mon se fait 5 000 par mois. Au collège c'est le bordel, je devrais faire un choix. Je suis loin, ce qui se passe chez moi n'intéresse pas grand monde, pour les autres, on vit un pourtant souvent on tourne en rond. Tout est cher le continent, y a comme une latence, la plage, les palmiers mais moi j'suis pas en vacances. Je suis discret, mon père m'a dit de ne pas faire de vague, ma religion, un phare qui dormait pas que j'ai mis les voiles. C'est quil me surveille et qu'il fasse tous pour me donner un leçon en m'empêchant d'aller en cours. Je suis inquiet envers ma foi, beaucoup de regard autaint, je reçois des leçons par des types qui ne font rien pour leur prochains, n'a plus de cœur, je vois le monde qui tourne et qui change. Et je suis triste de voir qu'il y a de moins en de gens le dimanche. Je suis amoureux et je vois pas qui ça regarde à part moi et celui avec qui je partage mon lit le soir, je l'aime, on slalome entre les insultes et les blagues, qu'il y a peu de temps, je n'avais pas le droit de lui offrir une bague. Je suis oublié, mes fins de mois se sur le fil, c'est devenu rare d'aller au resto ou d'aller voir un film. Je suis qu'un chiffre, qu'un vote, une statistique, un point de plus dans la foule, moi je suis juste né ici, et l'impression que tout le monde s'en fout. Je suis un rendez-vous, un hasard, un match de foot, un mariage, une manif, un anniv, une accolade, une bagarre, une scène de crime, un jugement, un qui rit, une erreur, une montagne eneigée Je suis la pointe de la plume auteur. Je suis les d'un départ. Je suis la des bars. Je suis une saveur 5 étoiles ou le gras d'un kebab. Les flemmards, les tard, les lève-tôt. Les râleurs, les dans le métro. Un homme raciste, un concert vide, la crise, la qui ressert les taux. Je suis l'excellence, ou l'espérance d'une naissance. Ces campagnes le silence, ces grandes villes immenses et denses. Je suis un peu de moi et beaucoup des autre j'y pense, Je suis la