L'essence de la vie n'est que Souffles tes avant de baillonner tes enfants Que ta descendance comme une braise de sang Delivres ces oiseaux momifies de leur Carresses d'emotion d'ames de marbre
Que nos vies s'enduisent de douleur Je ne veux plus survivre a ce a venir
Ou ? A quoi ? Quelle est de l'etre ? Je t'en Dieu ne me dit plus non ! Rassure nous sur ces qui nous hantent Si tu a cree, pourquoi nous laisser deriver
La entre le bien et le mal Cette atroce faculte de pouvoir Le movins, l'absence du noir Cette impossibilite de ne avancer, Sans trebucher, s'effondrer.
Le de mon ego n'est qu'illusion Pourquoi nous laisser eternellement reponse Je ne peux plus supporter l'idee meme notre Foi en ton omniscience Prier n'exauce meme mes peches
Es-tu le spleen, la glaciale du neant L'habile imagination d'une de croyants Tu nous as donne une unique reponse dans la Il faudra bien un jour que douleur
J'ai enfin le calme et la serenite Qui le detachement La compassion de etre qu'impermanence et illumination
5. Les de Satan
O Toi, le plus savant et le plus des Anges, Dieu trahi par le et prive de louanges, O Satan, pitie de ma longue misere !
O de l'exil, a qui l'on a fait tort, Et qui, vaincu, toujours te plus fort,
O Satan, pitie de ma longue misere !
Toi qui sais tout, grand roi des souterraines, Guerisseur familier des humaines,
O Satan, prends de ma longue misere !
Pere adoptif de ceux qu'en sa noire Du paradis terrestre a Dieu le Pere,
O Satan, prends de ma longue misere ! O Toi qui de la Mort, ta et forte amante, Engendras l'Esperance, - une folle !
O Satan, prends pitie de ma longue !
Gloire et a toi, Satan, dans les hauteurs Du ciel, ou tu regnas, et les profondeurs De l'Enfer, ou, vaincu, tu en silence ! que mon ame un jour, sous l'Arbre de Science, Pres de toi se repose, a l'heure ou sur ton Comme un Temple nouveau ses s'epandront !
6. La Druidesse du
dans l'ombre d'une nuit sauvage Dernier contrepoids d'animalite Dressee contre A pas de loup se faufile Courbant son d'une souplesse divine Filant tel le feu follet au milieu des Ou son velours bleute entoure un regard de cisele
Druidesse, defie les pieges a loups tendus a l'encontre de ton Car l'homme effraye s'arme ton improbable existence Appeure les, toi la proie ideale, chassee Bouc emissaire, agitateur de ancres dans le passe Memoire de nos ancetres, terrorises par la
La du Gevaudan tranforme son corps en metamorphose Ses crocs dechiquetant sa d'ecorce de rose Rude accouchement metabolisme necrose Devorante renaissance d'un sang et souille
La du Gevaudan se regenere de sagesse et d'immobilisme Enluminant ses grimoires de dorures Offrant a la nature son sang "force de vie" Elle canalise la Bete en de nos folies<> Faisons appel aux rudiments des techniques de chasse Druidesse, defie les pieges a tendus a l'encontre de ton elegance Car l'homme s'arme contre ton improbable existence Appeure les, toi la proie ideale, chassee emissaire, agitateur de sortileges ancres dans le passe De nos contrees