[Intro : Raymond Dufayel in "Le destin d'Amélie Poulain"]
Si vous laissez passer cette C'est votre cœur qui va devenir aussi sec et que mon squelette
1] C'est l'automne, l'année prend des rides j'écris ces rimes Les feuilles mortes me rappellent le que l'hiver apporte Ma vie un navire sans gouvernail, et j'vois pas l'avenir sans s'en aille Parce qu'ici pas la rive à l'horizon sans maille J'ai pas r'tourné ma veste mais changé de cap, j'ai répété étape Jusqu'à c'que je m'éclate avec ce d'cartes Ma plume au du gouffre et quand le vent souffle je doute un gamin d'ma ville m'a dit qu'il m'écoutait en boucle J'ai pas d'majeur en Je vais tirer la langue de J'ai pas d'master en Mais j'ai un à démolir Et écrit que le bonheur est temporaire Celui qui sait pas forcément va pâlir avec ce temps polaire Fini les somnifères et une fois je me rappelle de mes textes Merde, ils racontent tous à quel j'me déteste Dur à mais vieux comme un Homme de Neandertal Dur de t'écrire, comme si la Poste un an de retard jamais te parler j'apprends à te connaitre Croiser tes yeux clairs était la plus faute à ne jamais commettre Chère Lara, voilà mon message à ton À l'harmonie de ton regard, à ton sur le boulevard après mois tu montes un piédestal dans ma conscience Et j'suis tombé de l'escalier de ma confiance Mon t'analysa et t'idéalisa L'image de ton regard à mon âme, t'es ma Mona Lisa J'avais peur du chaos mais finit par t'approcher Pour que papillon laisse ses battements nous rapprocher que t'en penses ma belle ? J'aimerais parte ensemble Parler la de Babel Avant que la tour parte en
Parte en cendres, en cendres Parte en cendres, en cendres
C'est l'automne, l'année des rides j'écris ces rimes Si autant en emporte le Un rien mes cris (Emportera mes cris, emportera mes cris, mes cris) L'énergie là où la pensée va, nous on n'y pensait pas Mais s'évapore, un instant de guerre et six mois d'paix s'effacent
2] Ma plus grande peur devenir un numéro que plus personne appelle la descente on appelle à peine à l'aide à en perdre haleine Beaucoup partis mais toi t'es toujours là T'as beaucoup d'empathie même quand le coup vie joue au jeu du foulard Je me comme cette tente rouge qui nous a jamais lâché Qui nous a vu nous enlacer, qui nous a vu embrasser Rappelle-toi, ce neuf dans ce vieux van lequel on dormait pas mais où j'ai pu rêver dans tes yeux vagues Enlacée mes bras ! On oublie qu'une fois on sera Et on des cabanes avec les draps L'amour est si fragile et le c'est si facile Difficile d'y allier racines, j'aimerais de toi c'qui m'fascine T'es ma bataille qui n'a rien à perdre Imagine un esprit dans lequel la guerre kidnapperait la J'te croyais mais je doute de toi Et toi et moi on est les mêmes alors j'comprends je doute de moi Ta marionnette sur la raide manipulée par des cordelettes d'un démon dans un corps de rêve J'ai pédalé à en crever sans on est de fou, plus je me sens seul Je me sens dans un ascenseur T'as tout en moi comme un cambriolage Et moi j'ai perdu les pédales comme un cycliste un carambolage Et le temps passe, et tient pas en place Les sentiments cassent, de nos jours on plus, on les remplace
Remplace-place,
C'est l'automne, l'année des rides Quand j'écris ces Si en emporte le vent Un rien mes cris (Emportera mes cris, mes cris, emportera mes cris) L'énergie là où la pensée va, nous on n'y pensait pas Mais l'amour s'évapore, un instant de guerre et six d'paix s'effacent
3] Les femmes et leur beauté sont l'origine de c'que j'fais M'ont pas épargné, il des cicatrices de leurs menottes sur mes poignets Des oui car j'en ai bavé, j'ai un parcours en dents de scie J'ai craché mon dentier sur les pavés, le monde entier J'articule sec sur une à deux-mille E Vengeance par le article 7 de la loi du milieu défendre mon pré carré si j'veux qu'mon cercle soit vertueux Quitte à me faire et retourner vers Dieu Un gène suicidaire mais j'aime la vie, pas qu'ça t'gêne Le spleen de Baudelaire passe comme une passagère Mon masque est si charmant, j'comprends qu't'aies peur de mon visage Les font place aux pleurs à l'atterrissage Jaloux de la manière dont t'es sans moi, j'me rends flou Sûrement mon manque de confiance en moi qui me fou J'ai slalomé entre et Mal, entre connard et bien aimable Entre d'être humain et d'animal Et j'ai brûlé mon cahier d'rimes un soir de rage où perdu la foi J'ai crié dans à en perdre la voix Chaque défi de la vie est là t'apprendre une leçon C'est pour apprécier un sourire qu'on tous en grimaçant adulte c'est accepter qu'on sera toujours des mômes Et être enfant c'est nier que les adultes pas toujours les mots Pour mon passé j'suis pas navré, balafré par les regrets Pas la de parler racine, j'vais replanter les graines
C'est l'automne, l'année prend des Quand ces rimes Les feuilles Me rappellent le blues que apporte Et c'est l'automne, part à la dérive Si autant en le vent, un rien emportera mes cris
[Outro : Raymond Dufayel dans Le fabuleux d'Amélie Poulain] Ma petite Amélie, vous n'avez pas des os en vous Vous pouvez vous à la vie